Environnement alimentaire défavorable: des formats démesurés dans les cinémas et les cafés

Facebooktwitterlinkedinmail

Par Paul Boisvert, PhD, PEC (CSPE), kinesiologue (FKQ)
Docteur en sciences de l’activité physique (PhD), Kinésiologue, Expert-analyste sur l’obésité, la nutrition et l’activité physique
www.paulboisvert.qc.ca

Dans un billet précédent, j’expliquais comment notre environnement alimentaire de malbouffe était en partie responsable de l’épidémie d’obésité dans notre société moderne.

Cette semaine, je vais illustrer mon propos par un exemple particulier: celui de l’offre de maïs soufflé dans les salles de cinéma, situation que j’ai commentée le 27 décembre dans un article de Marie Allard dans La Presse 1 , et dans un autre article de La Presse publié le 26 janvier: 3

Les formats d’emballage d’aliments et de boissons ont considérablement augmenté depuis 50 ans. On n’a qu’à penser aux grands formats de boissons gazeuses et de frites dans les chaînes de restauration rapide.

L’exemple le plus éloquent est la chaudière de popcorn offerte dans les salles de cinéma. Même le petit format est énorme. Il faudrait parler en fait de format «familial» à partager. Un hic toutefois.

Que fait-on pour partager en famille un seul grand format de boisson au cinéma? À moins de demander plusieurs petits verres, il faut utiliser des grosses pailles de couleurs, de façon à bien les identifier pour chacun!

C’est aussi le cas dans les Cafés.

Tim Horton par exemple mettra sur le marché prochainement un très grand format de café (24oz), l’équivalent de 3 cafés, soit la dose maximale tolérable de caféine dans une journée.  Tel que je le déclarais à La Presse dans l’article du 17 janvier :   2 «Alors qu’on essaie d’éduquer les gens à choisir des formats raisonnables, on se retrouvera du jour au lendemain avec une plus grande quantité de café pour le même format qu’auparavant, et donc coûtera plus cher», déplore Paul Boisvert, coordonnateur de la chaire de recherche sur l’obésité de l’Université Laval.
Et cela favorise la surconsommation.

_________________________________________________
Paul Boisvert, PhD, docteur en kinésiologie
Coach Minceur en perte de poids santé
Expert-analyste sur l’obésité, la saine alimentation et l’activité physique

Apercu

Facebooktwitterpinterestlinkedinyoutubetumblrinstagramflickr

Bulletin de nouvelles en recherche et prevention sur l’obesite: 3 oct

Facebooktwitterlinkedinmail

 par Paul Boisvert, PhD, PEC (CSPE), kinesiologue (FKQ)
Docteur en sciences de l’activité physique (PhD), Kinésiologue, Expert-analyste sur l’obésité, la nutrition et l’activité physique
Coordonnateur de la Chaire de recherche sur l’obésité de l’Université Laval
www.paulboisvert.qc.ca

Archives : Bulletin de nouvelles en recherche et prevention sur l’obesite:  19 sept 2011

Communiqué : Première chaire de recherche en chirurgie bariatrique et métabolique au Canada à l’Université Laval  et  Radio-Canada 19 sept
L’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec, l’Hôpital Laval, inaugure la première chaire de recherche en chirurgie bariatrique au pays.  Elle aura pour mission de suivre l’état nutritionnel des patients qui subissent une chirurgie bariatrique, qui vise à réduire la capacité gastrique. Les chercheurs suivront aussi l’état de santé des quelque 6000 personnes en attente de chirurgie au Québec.
International Symposium 2010 Bariatric/Metabolic Surgery: How it influences energy balance regulation
IJO 
Sep 2011; 35 (Supplement 3s) S1 – S49

Des lunchs passés au peigne fin à l’Ecole de Rochebelle de Québec par l’équipe de la Chaire sur l’obesite 29 sept
Depuis quatre ans, Paul Boisvert, Natalie Alméras et Maggie Vallières, de la Chaire de recherche sur l’obésité, analysent ponctuellement le contenu des boîtes à lunch d’élèves de l’école secondaire De Rochebelle. «De concert avec l’école, nous avons instauré un programme d’information, appelé Défi 4×4, destiné aux élèves et à leurs parents, sur ce que devrait contenir un bon lunch et nous évaluons l’efficacité de cette intervention», explique Paul Boisvert. Un lunch santé doit contenir une portion de légumes ainsi que des éléments appartenant à au moins trois des quatre grands groupes alimentaires (fruits et légumes, produits céréaliers, lait et substituts, viande et substituts).

Nouvelle chaire de recherche sur le diabète – Université de Sherbrooke  30 sept
Grâce à un partenariat entre la société GlaxoSmithKline Inc. (GSK), les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) et l’Université de Sherbrooke, le professeur André Carpentier, du Service d’endocrinologie de la Faculté de médecine et des sciences de la santé, devient ainsi le titulaire de la Chaire IRSC-GSK sur le diabète. Par des recherches fondamentales et cliniques, il étudiera spécifiquement le rôle des gras alimentaires dans le déclenchement et le développement de la maladie. « Différents mécanismes physiopathologiques sont à l’origine de la maladie, explique le professeur Carpentier. Je m’intéresse particulièrement à la lipotoxicité, c’est-à-dire la mauvaise gestion du gras au niveau des tissus maigres.


 Épidémiologie                                                  
Les Canadiens consomment en moyenne 110 g de sucre chaque jour 21 sept
En moyenne, les Canadiens consomment 110 grammes de sucre par jour, soit environ 26 cuillères à thé. Cet apport compte pour 21 % de leurs calories quotidiennes. L’étude indique que 31 % du sucre consommé était issu de légumes et de fruits, mais 35 % venait plutôt de la catégorie «autres» – friandises, boissons gazeuses et chocolat. Les autorités sanitaires américaines soutiennent que pas plus de 25 % de l’apport en sucre devrait venir de sucre ajouté artificiellement. Par ailleurs, l’Organisation mondiale de la santé fixe à 10 pour cent la part de calories obtenue à partir de sucres ou de sirops.


 Étiologie – Déterminants                                
L’obésité aurait des origines partiellement génétiques  20 sept
Les facteurs environnementaux sont l’un des principaux facteurs expliquant la recrudescence de l’obésité dans les pays riches. Toutefois « les différences dans la manière dont les personnes répondent à ces facteurs sont souvent d’ordre génétique ».
Prévention précoce de l’obésité : le biberon mis en cause 28 Sept
lien entre l’utilisation du biberon jusqu’à 2 ans et l’obésité infantile à 5 ans et demi.
Les causes méconnues du gain de poids
le manque de sommeil, le travail mental, le manque de calcium, les polluants organochlorés

 Complications                                                   
Régime riche en sel et obésité augmentent les risques de problèmes cardiaques et rénaux déjà existant: 20  sept
un régime alimentaire riche en sel et obésitédéclenchaient conjointement l’activation anormale d´une protéine cellulaire appelée Rac1. Quand des rats obèses ont été soumis à ce régime salé, la Rac1 activait le récepteur des minéralocorticoïdes dans les cellules rénales du rat qui a pour action de réguler l’ équilibre hydro-sodé des organismes.

 
Traitement – Prise en charge – Témoignages
Dormir davantage a une influence positive sur le contrôle du poids ULaval 15 sept
En effet, les petits dormeurs qui retrouvent un sommeil normal sont moins enclins à prendre du poids au fil des ans, démontrent les travaux menés par l’étudiant-chercheur Jean-Philippe Chaput (maintenant professeur à l’Université d’Ottawa), Jean-Pierre Després et Angelo Tremblay, de la Faculté de médecine
Fécondation in vitro: refuser les traitements aux obèses dont l’IMC est supérieur à 35? Cyberpresse  22 sept
Des médecins canadiens envisagent d’interdire les traitements de fécondation in vitro aux femmes obèses, prétextant que les risques de complications médicales sont trop élevés. Une situation totalement inacceptable, selon différents intervenants québécois.
La chirurgie pour lutter contre l’obésité, rentable quel que soit le degré d’obésité  sept
la chirurgie bariatrique dont le but est de perdre du poids (pose d’anneau gastrique ou opération by-pass) est non seulement rentable pour traiter les personnes qui sont massivement obèses dont l’indice de masse corporelle est supérieur ou égal à 40 mais aussi ceux qui sont modérément obèses (IMC= 30). Grâce à la chirurgie, les patients sont alors plus susceptibles de perdre du poids au fil du temps et ont moins de problèmes médicaux liés à leur poids. En plus d’être rentable, la chirurgie bariatrique réduit réellement les soins de santé pour les patients les plus gravement obèses ayant aussi des maladies liées à leur poids comme le diabète, les maladies cardiaques et l’hypertension artérielle.
Surpoids : mise en garde sur un risque d’hépatotoxicité avec Alli et Xenical 27 sept
Plusieurs cas graves d’atteintes hépatiques ont été rapportés chez des patients traités par orlistat ayant conduit dans certains cas à une transplantation hépatique voir au décès du patient. Le lien de causalité avec l’orlistat reste difficile à établir.

 
Prévention – PolitiquE                                   
Réconcilier l’industrie bioalimentaire et les consommateurs : Saisir l’opportunité de contribuer à la saine alimentation, à la santé et au bien-être des Québécois 21 sept Lire aussi sur Cyberpresse le texte de Marie Allard
Mémoire de la Coalition Poids portant sur le livre vert pour une politique bioalimentaire : Donner le goût du Québec.   L’objectif était de démontrer la faisabilité d’actions concrètes pouvant permettre au gouvernement et aux Québécois de saisir cette opportunité de construire un système bioalimentaire qui contribue au plaisir de s’alimenter sainement et à la santé des citoyens.

OMS |
Maladies non transmissibles: un fléau pour la santé, mais aussi pour l’économie 20 sept
Nous plaidons pour changer les modes de vie et pour une stricte réglementation du tabac. Mais, par leur seule action, les ministères de la santé ne peuvent pas réorganiser les sociétés de manière à protéger des populations entières contre les risques bien connus et facilement modifiables qui entraînent ces maladies. Pourtant, c’est ce qu’il faut faire.
Assemblée de l’OMS: il faut promouvoir des modes de vie plus sains pour faire face aux maladies non transmissibles 20 sept
Au cours des débats, l’accent a été d’abord mis sur l’importance de la surveillance et de l’adoption de mesures préventives.  « Il faut de toute évidence investir dans la prévention, en tant qu’élément du développement économique durable », ont  ainsi insisté des participants.
! 20 sept
Les taxes pour lutter contre l’obésité prennent de l’essor: en Écosse et en Irlande après la France et la Hongrie  28 sept
Taxe sur les boissons sucrées : l’obésité en cannettes ?  29 sept
La consommation quotidienne d’une ou de plusieurs boissons sucrées accroit de 27% la probabilité de devenir obèse. Inversement, une baisse significative de poids est constatée dès qu’il y a réduction de cette consommation. Encore faut-il que la taxe soit suffisamment élevée pour avoir un effet dissuasif. Il aura suffi d’une augmentation du prix des boissons gazeuses de 35% à Boston (Etats-Unis) pour faire chuter les ventes de 26%.
La Coalition Poids précise sa proposition visant une redevance sur les boissons gazeuses et énergisantes. 19 sept En imposant une taxe, nous contribuerons à dénormaliser la consommation de ces boissons et à démontrer leur impact néfaste pour la santé. Qui plus est, nous nous réjouirons aussi que cette nouvelle source de financement contribue à favoriser l’adoption de saines habitudes de vie chez nos jeunes.

 Enfants                                                            
Éducation : Investissement pour des habitudes de vie saines à l’école | Alberta | Radio-Canada.ca 25 sept
Le programme des écoles APPLE profitera ainsi à une quarantaine d’établissements d’Edmonton et du nord de la province. Des fruits, des légumes, de l’exercice, mais surtout des choix intelligents : voilà ce que prône le projet.

Le programme « Epode » devient « Vif » Vivons en Forme – Impact-sante.fr 28 sept
Sur le terrain les actions du programme Epode ciblent de plus en plus les populations défavorisées. Pour formaliser cette tendance au niveau national, il change de nom. Ensemble Prévenons l’Obésité des Enfants devient Vivons en Forme (Vif). Une manière de ne plus stigmatiser les enfants obèses et en surpoids.
  29 sept
Une étude américaine conseille de choisir attentivement le vocabulaire que l’on utilise pour faire référence au surpoids d’un enfant afin de ne pas le culpabiliser, en évitant par exemple les termes «potelé», «lourd» et «obèse» et de préférer une expression plus neutre. Des expressions telles que «IMC élevé», «problème de poids» et «en surpoids» leur semblaient moins culpabilisantes et donc plus appropriées.

 Nutrition – Régimes                                        
S’inscrire pour recevoir mensuellement par courriel le bulletin complet de nouvelles dédiées à l’activité physique et à la nutrition 
Tout le monde à table: Publication de la grande étude sur les comportements alimentaires des familles au Québec21 sept Le diagnostic est posé : le défi de la planification, notamment en raison de la difficile conciliation travail-famille, a un impact sur les comportements alimentaires des familles québécoises. Près de la moitié (44 %) des parents ne savent pas, à 17 h, ce qu’ils mangeront pour le souper et ce, 3 fois et plus par semaine.

Le programme « Choisir de maigrir? » : pour femmes seulement?  21 sept
Fort de son succès, le programme Choisir de Maigrir est offert gratuitement mais à une clientèle restreinte pour la quatrième année dans certains Centre de santé et des services sociaux du Québec. «C’est qu’il a été bâti spécifiquement pour les femmes; il s’agit d’un programme de 45 heures qui demande une grande implication personnelle. …Et les hommes ne sont pas encore rendus là dans leur cheminement!!!», explique Caroline Trudeau de l’organisme Équilibre.

Activité physique – Sédentarité                     
S’inscrire pour recevoir mensuellement par courriel le bulletin complet de nouvelles dédiées à l’activité physique et à la nutrition 
Décès au marathon de Montréal: l’homme était un athlète La Presse  Entrevue Nouvelles TVA26 sept

Comportement – Consommation                    
Résultats de l’étude sur les comportements alimentaires des familles québécoises TLMAT2001 Blogue de Paul Boisvert 20 sept
Après plusieurs mois de tournée au Québec, les nutritionnistes d’Extenso, le Centre de référence en nutrition de l’Université de Montréal, ont dressé un portrait des comportements alimentaires et des défis rencontrés lors de la planification, de la préparation et du partage des repas des jeunes familles du Québec. Le cœur du problème : la planification des repas

30 sept

Les Français cuisinent-ils?28 sept
Plus de 8 Français sur 10 affirment cuisiner parfois ou souvent… Surtout les Femmes (65 % Vs 38 %)
… 28 sept
Les hommes prennent des cours de spinning en train de brûler les calories. Les voici chez l’esthéticienne en train de se faire épiler. On leur offre des chocolats et ils les refusent en prononçant le mot «calories». Même les garçons commencent de plus en plus jeunes à se soucier de leurs biceps, de leurs abdos et de leur tour de taille.

Industrie – Marketing                           
Nutella s’associe à une nutritionniste dans une publicité. Qu’en pensez-vous? Marie Allard:  23 sept
Le glaçage à gâteau plus sain que le Nutella! (2e partie) Marie Allard

Sodas : l’agroalimentaire s’active contre une « taxe nutritionnelle » en France – Boissons  23 sept
Le combat politique est lancé! Premier revers : Humiliation de Coca-Cola qui tente maladroitement de faire du chantage.

_________________________________________________
Paul Boisvert, PhD, docteur en kinésiologie
Coach Minceur en perte de poids santé
Expert-analyste sur l’obésité, la saine alimentation et l’activité physique

Apercu

Facebooktwitterpinterestlinkedinyoutubetumblrinstagramflickr

Boissons énergisantes : Santé Canada resserre les règles

Facebooktwitterlinkedinmail

par Paul Boisvert, PhD

Santé Canada  resserre les exigences quant à la composition et à la mise en marché des boissons énergisantes (que l’on devrait appeler plutôt boissons stimulantes). Par exemple en modifiant la catégorie de ces produits qui passent de « produits de santé naturels (PSN) » à « aliments ». Ce changement forcera les fabricants à identifier les ingrédients des boissons énergisantes et à afficher le tableau de valeur nutritive sur les emballages. En plus de contrôler la teneur en caféine, ces dernières devront désormais divulguer l’information requise quant à leur contenu et à la clientèle visée.

Hors, comment se fait-il que lorsque considéré comme un aliment, les boissons énergisantes seront autorisées à ajouter de la caféine alors que ce n’était pas le cas avant? Tel que je l’expliquais lors de mon entrevue sur les ondes du FM 93 le 7 octobre, rappelons qu’au Canada, les seules boissons ou aliments autorisés à ajouter de la caféine étaient les colas? De plus, les seules boissons énergisantes acceptables étaient celles fabriquées avec des ingrédients contenant naturellement de la caféine, comme le guarana, ou approuvé comme un  produit de santé naturel (PSN). La réponse est simple: Santé Canada a soudainement autorisé en mars 2011, sous la pression de l’industrie, l’ajout de caféine dans toutes les boissons sucrées. Bien que les aléas de la politique soit difficiles à comprendre, dans ce cas-ci, le timing semble parfait!

Il faut aussi rappeler que les boissons énergisantes sont en fait des boissons sucrées, avec la même teneur en sucre que les boissons gazeuses, soit 9 cuillérée à thé de sucre dans une canette de 250 ml, soit 140 calories. Et on connaît déjà l’incidence de la consommation des boissons sucrées sur la prise de poids, l’obésité, la diabète et les maladies cardiovasculaires.

Voici d’autres modifications apportées :

  • Ottawa impose aussi un plafond de 180 mg de caféine par canette, l’équivalent d’un gros café. La plupart se conforme déjà à cette limite, même les grands formats.
  • Les canettes devront contenir des avertissements de santé publique, comme celui de ne pas combiner boisson énergisante et alcool.
  • L’étiquetage devra aussi préciser que le produit est déconseillé aux enfants, aux femmes enceintes et à celles qui allaitent. 
  • En autant que ces avertissements soient lisibles, ce qui n’est pas le cas en ce moment!! Sinon, personne n’en sera vraiment conscient.

Des changements insuffisants?

Le comité consultatif d’experts proposait plutôt de rendre obligatoire l’énumération des effets secondaires possibles et même d’interdire la vente des boissons énergisantes aux enfants, dont la consommation quotidienne maximale recommandée de caféine est de seulement 80 mg, soit le contenu d’une petite canette. On constate que la teneur élevée en caféine et en sucre, ainsi que l’acidité des boissons énergisantes comportent des enjeux potentiels pour la santé des enfants et des adolescents : intoxication à la caféine, troubles du sommeil, anxiété, palpitations, problèmes de santé dentaire, excès de poids, etc.

Observons tout d’abord les effets de cette nouvelle règlementation, et surtout documentons scientifiquement les conséqueneces de la consommation de ces boissons,  puis le comité pourra toujours revenir à l’attaque plus tard, tout comme l’a fait avec le tabac la coalition contre le tabac.

Les experts recommandaient également de considérer les boissons énergisantes comme une « drogue stimulante » et d’en restreinte l’accès. Le terme « énergisant » étant un terme de marketing proposé par l’industrie et ne reflète pas les propriétés réelles de ces boissons.

Ottawa ne s’est pas davantage plié aux demandes de groupes qui réclamaient des restrictions des publicités destinées aux adolescents et aux enfants, le principal groupe ciblé par l’industrie dans son marketing et en plus des sportifs et des adeptes de sports extrêmes. En effet, les stratégies de commercialisation suscitent des questionnements quant à l’attrait d’une jeune clientèle, à la normalisation d’une consommation fréquente de quantités importantes de caféine et de sucre, et à la banalisation de l’usage de substances stimulantes à des fins récréatives ou de performance.

Santé Canada a plutôt décidé de s’en remettre à l’industrie pour qu’elle renforce ses pratiques en matière de publicité (code de conduite). Pourtant on connaît les ratés de l’autorégulation de l’industrie sur une base volontaire.

Une consommation excessive de ces boissons, particulièrement en soirée, et souvent mélangé avec de l’alcool, peut avoir des répercussions sur la santé des jeunes: troubles de l’humeur, baisse de la qualité du sommeil, fausse sensation d’éveil, ce qui peut être dangereux combiné à la conduite automobile.

Les boissons énergisantes ne sont pas recommandées non plus chez les sportifs. En effet, la caféine et le sucre liquide ne font pas bon ménage avec la performance sportive. L’Association des médecins spécialisés en médecine sportive avait émis un avertissement à cet égard l’an dernier.

Entrevue de Paul Boisvert au FM 93 avec Sylvain Bouchard 7 octobre
Source: Reportage à Radio-Canada, Sympatico, La Presse.

_________________________________________________
Paul Boisvert, PhD, docteur en kinésiologie
Coach Minceur en perte de poids santé
Expert-analyste sur l’obésité, la saine alimentation et l’activité physique

Apercu

Facebooktwitterpinterestlinkedinyoutubetumblrinstagramflickr