MOTIVATION: Exercice contre la procrastination et les autosabotages

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Exercice contre la procrastination et les autosabotages

Ce contenu a été publié dans changement de comportement, coaching, habitudes de vie par paulboisvert62.

C’est quoi la procrastination ?
C’est rester dans l’immobilisme. C’est penser que passer à l’action sera plus douloureux que de ne pas passer à l’action. C’est croire que passer à l’action apportera moins de plaisir que ne rien faire.

Comment modifier cela ?
En changeant ce à quoi vous associez du plaisir et ce à quoi vous associez de la douleur. En inversant les processus. En liant le fait que « ne pas passer à l’action » est plus douloureux que « faire ». En apprenant à créer des liens et à associer du plaisir à ce que vous avez envie de faire.

Votre exercice contre la procrastination et les autosabotages

J’ai récemment conseillé cet exercice à un client qui souhaitait perdre du poids.
Voici les 5 étapes :

1) Écrivez l’action que vous avez besoin de faire, et que vous ne faites pas
Par exemple, arrêter de fumer, ou perdre du poids, dire à vos parents que vous les aimez, vous mettre au sport, …

2) Écrivez quelle est la douleur que vous associez à cette action
Arrêter de fumer veut dire être moins bien intégré socialement, être moins cool, ne pas faire comme tout le monde, s’ennuyer en soirées, etc. Notez que cette douleur peut venir d’un vécu dans votre histoire passée.

3) Écrivez ensuite tout le plaisir que vous avez à ne pas faire cette action.
Ne pas arrêter de fumer permet d’avoir un immense plaisir à fumer la cigarette après le repas. Ça permet d’échanger plus facilement avec des fumeurs. de faire des pauses-clopes, de sortir, etc. Si par exemple vous voulez maigrir : continuer à mal manger vous donne du plaisir à manger ces hamburgers et ce bon chocolat.

4) Écrivez maintenant l’opposé : qu’est-ce qu’il vous en coûtera si vous ne changez pas ? Quelles douleurs aurez-vous si vous ne faites pas cette action ?
Si je n’arrête pas de fumer, je vais être facilement essoufflé, je vais tousser, je vais tomber malade, mes vêtements vont toujours sentir la clope, je vais dépenser de l’argent là-dedans, je vais continuer à m’embrouiller avec mon conjoint qui ne fume pas, etc. Notez tout ce que ne pas faire cette action va durant les prochaines années vous coûter émotionnellement, spirituellement, financièrement, et au niveau de votre estime de vous.

5) Enfin, mentionnez tout ce que vous gagnerez à faire ça maintenant.
Une meilleure image de vous-même, une meilleure relation avec les autres, un plus gros revenu, un meilleur travail, etc.. Peu de temps après cet exercice, mon ami était très occupé et un jour il n’a pas pu aller acheter de tabac. Ce soir là, il était fatigué et s’est endormi. En se réveillant le lendemain, il a éprouvé un certain plaisir à se dire : « ah oui, hier je n’ai pas fumé, profites-en ». Peu à peu, il a commencé à faire grandir ce plaisir en se disant qu’il pouvait ne pas fumer. L’idée d’être discipliné lui apportait plus de plaisir que l’idée de fumer.

Quand il était tenté, il pensait à toute ses satisfactions du matin lorsqu’il se levait et se disait : « tu n’as pas fumé hier, c’est génial ! » Plus les jours avançaient, plus l’idée de re-fumer devenait douloureuse : il s’imaginait juste après avoir craqué. Et il se sentait tellement mal qu’il n’a jamais re-fumé. La douleur de re-fumer était devenue plus grande que le plaisir d’en allumer une.

Et vous ? A quoi associez-vous de la douleur ? A quoi liez-vous du plaisir ?

Cet article a été adapté à partir d’un article de Gregory Grand du blog Virtuose2lavie.

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